Oscillé

Pièce chorégraphique in situ d'Agathe Pfauwadel et Laurie Giordano sur une musique de Jules Monnier.

En partenariat avec la compagnie "Passarela"

Durée approximative 30' - Tout public - Pièce pour 3 danseurs et 3 musiciens.


Avec Jules Monnier, Hippolyte de Villèle, Emmanuel Jacquet, Pauline Yvard, Laurie Giordano et Kevin Jean.

Aucune prochaine date prévue pour ce spectacle, mais si il vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter.

"En oscillant on met en lumière ce que l'on quitte, l'absence est imprégnée. Pourtant quelque chose reste de nous après notre passage. Ce chemin vers la singularité donne à voir ce que l'on doit abandonner pour grandir, ce qui reste et se transforme ."

La Pièce:


En oscillant on met en lumière ce que l'on quitte, l'absence est imprégnée. Pourtant quelque chose reste de nous après notre passage. Ce chemin vers la singularité donne à voir ce que l'on doit abandonner pour grandir, ce qui reste et se transforme.

Oscillé est une traversée qui prend son origine dans l'amalgame des corps des danseurs et d'une masse informe molle. L'objet plastique est un appui à la transformation. Les danseurs reliés et soudés à cette masse cheminent ensemble: comment s'ériger à trois, prendre appui, se laisser guider, prendre une direction commune pour ensuite chercher à se détacher, à se libérer, à prendre corps individuellement ? Le mouvement du danseur est global, compact. Il donne à voir ce qui le limite. La matière imaginaire de la danse évoque ce qui est lourd, dense, ce qui bouge à l'intérieur.

L'objet plein dans un espace vide déverse son contenu pour venir peupler et transformer le lieu. Le tissage du mouvement et des fils de laine bâtissent peu à peu une nouvelle perspective: sortir du cadre, transformer l'endroit, le poétiser. Le corps comme l'espace se construit, devient plus graphique, se projette au-delà de ses limites.

Pour accompagner ce déploiement, une composition musicale originale sera créée. Un trio pour percussions, cor et alto composé par Jules Monnier pourra être interprété en direct ou diffusé suivant les configurations. Ce dialogue entre les musiciens et les danseurs viendra accentuer le balancement : une oscillation entre élément rythmique obstiné et quête de liberté.

Dans cette nouvelle perspective, les individus élaborent des rencontres et ainsi partagent cet espace imaginaire. Il est question d'accueillir l'autre sans se perdre soi-même, de cohabiter avec l'altérité, d'accumuler les singularités sans faire masse. Les corps se font aidants pour accompagner les choix de chacun. Oscillé joue sur l'écoute de l'espace entre les corps.